Mettre de la diversité

„C’était beau. Vert, blanc. Ordonné. On sentait l’organisation. Ils avaient tout fait pour qu’on soit bien, ils s’étaient demandé: qu’est-ce qu’il faut mettre pour qu’ils soient bien? et ils l’avaient mis. Ils avaient même mis de la diversité: quatre grandes tours, pour varier le paysage; ils avaient fait des petites collines, des accidents de terrain, pour que ce ne soit pas monotone; il n’y avait pas deux chalets pareils; ils avaient pensé à tout, pour ainsi dire on voyait leurs pensées, là, posées, avec la bonne volonté, le désir de bien faire, les efforts, le soin, l’application, l’intelligence, jusque dans les plus petits détails. Ils devaient être rudement fiers ceux qui avaient fait ça.“

 
Die Paradoxie, die Christiane Rochefort (Les Petits Enfants du siècle, Reclam 1991, S. 124) mit feiner Ironie hinter diesen schönen Worten versteckt hat, hat mich schon fasziniert, als der Absatz einmal auf einem kopierten Blatt bei uns im Französischunterricht auftauchte.

„Ils avaient même mis de la diversité“: Vielfalt als eine Einrichtung, die von beflissenen Städtebauern einer Siedlung hinzugefügt werden kann wie Fahrradständer oder Hauseingangsbeleuchtungen. Heute erinnert mich das an das Französische Viertel und das Loretto-Areal in Tübingen. Die herbeigeschaffte Vielfalt nimmt hier die Form verschiedener Farben und Formen an, die die Fassaden der Fertighäuserblöcke schmücken. Es ist wirklich ganz hübsch. Aber mit gewachsener Vielfalt kann es nicht konkurrieren.

Es ist aber bestimmt wesentlich angenehmer als die Großwohnsiedlung Sarcelles, die Rocheforts Erzählerin beschreibt. Wo die gut gemeinte städtebauliche Theorie, „leurs pensées, là, posées, avec la bonne volonté, le désir de bien faire, les efforts, le soin, l’application, l’intelligence“ der stolzen Technokraten in der Praxis fürchterlich schiefgeht. „Ethel riait“, heißt es ein paar Absätze weiter, „Je ne comprends pas ce qui te rend triste; si c’est beau comme tu dis. Oui c’est beau. Alors? Qu’est-ce que tu veux? – Désordre et ténèbres.“

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